Le SDIS 95 a reçu en début d’année deux propulseurs « SEABOB-RESCUE« . Premier SDIS à se doter d’un tel équipement, il aura fallu plus d’un an de recherche et d’expérimentation aux agents du service Evolution et Prospective pour doter la spécialité du sauvetage aquatique de ce nouveau matériel.
Ces deux engins sont affectés aux centres de secours de Neuville-sur-Oise et d’Argenteuil. Légers, pratiques et rapides, ces hydrojets sont un véritable atout pour les sapeurs-pompiers de la spécialité sauvetage aquatique. Ils peuvent aller jusqu’à 22 km/h en surface et emmener jusqu’à 3 sauveteurs (un pilote et 2 sauveteurs aquatiques ou plongeurs) tout en remontant le courant sans effort. Sur une simple action du pilote, ces appareils peuvent également descendre jusqu’à 40m de profondeur comme un « vrai » sous-marin.
La version achetée par le SDIS est une machine plus puissante et plus résistante que la version grand public déjà bien connue dans le monde de la plongée en apnée.
Autre avantage indéniable : avec un poids de seulement 35 kg, le SEABOB peut être jeté à l’eau à partir de n’importe quelle rive et ne nécessite donc pas de descente à bateau. Comparé aux embarcations et autres jet skis, ce sont de précieuses minutes gagnées face à une situation de noyade.
Une 3e machine sera livrée en 2021 pour les plongeurs du centre de secours principal d’Osny. Cette dotation permettra d’assurer une couverture opérationnelle optimale sur les nombreux sites aquatiques du département : la Seine et l’Oise avec plusieurs ports de plaisances et marinas, une base nautique de loisirs et de nombreux étangs. En outre, le Val d’Oise dispose du lac le plus profond de la région Ile-de-France avec -30m et qui, bien qu’interdit à la baignade connait une fréquentation importante lors des fortes chaleurs. Les sapeurs-pompiers se devaient donc de disposer d’une réponse nautique adaptée à ces risques.
Après des essais réalisés en janvier 2019 en piscine, dans les étangs et en rivière, la formation des formateurs a eu lieu en février dernier. Sous la direction du conseiller technique départemental « Plongée-SAV », les formateurs ont eu quatre mois pour former les SAV et plongeurs des différentes unités afin d’être opérationnels avant l’été.
